L’Ecole au pays des Merveilles

Pourquoi apprendre à un seul enfant quand on peut apprendre à 30 enfants en même temps ?

Découvrant que l’école de mon fils ne dispensait pas de cours de musique hebdomadaire hormis du chant avec l’enseignante, je me proposai d’intervenir comme musicien et intervenant spécial.

La première année fut la création de deux morçeaux, dont un chanté devant 400 parents lors de la fête de fin d’année.

La deuxième année fut plus ambitieuse: Une petite comédie musicale dont voici les textes. La vidéo du spectacle est montée et en attente d’approbation par les parents pour une diffusion publique. La musique est disponible également ci-dessous, en licence creative commons et si vous êtes enseignant, vous êtes libre d’utiliser l’ensemble du projet et si vous le souhaitez, l’augmenter.

Quelques mots sur le texte et mon intention

Comme dans ma bande-dessinée “full moon”, j’ai voulu jouer avec le passé et le présent, le voyage temporel. Naturellement m’est venu l’idée d’inviter Alice du pays des Merveilles à venir découvrir Genève, cette ville où fut conçu le monstre de Frankenstein également et proche de Vevey, où habita pour de vrai Charlie Chaplin à la fin de sa vie.

Je décidais de réunir ses trois héros et les présentai aux élèves. En me documentant sur la période de 1850, je tombai sur une image d’une classe de l’époque, une classe composée de garçons uniquement. Evidemment je posai la question aux élèves: “Remarquez-vous quelque chose ?”. La thématique de la mixité, et en sous-jacent la question de l’identité, surgirent et ressortirent clairement durant l’écriture.

La mixité, une thématique qui ressort aujourd’hui sur la question du genre au sein de l’école et la maison, les jeux de filles, les jeux de garçons, au delà de la question vestimentaire et de l’espace partagé.

Pour inclure les parents dans cette réflexion identitaire, j’ai souhaité que les enfants peignent des masques et les offrent à leurs parents à la fin du spectacle.

Un grand merci aux enseignantes de l’Ecole des Allobroges et à Alexandre Vallet, mon ami clown d’hôpital qui m’a suivi dans cette aventure folle et bénévole.